samedi 3 décembre 2011

La rivière à l'envers. Tome 1 Tomek

                                                                                       


Qjar, voici un mot dont la prononciation n’est pas appréciable. Mais peu importe quand il s’agit de l’appellation de la rivière qui procure l’immortalité. Oui, selon une jeune fille, l’eau de cette rivière permet à l’humain de s’éterniser et d’échapper au moment suprême !!! Tomek décide de se rendre à cette rivière qui, selon Icham, coule à l’envers. Mais est-ce que cette rivière est localisable ? Peut-on l’atteindre ? En tout cas Tomek va partir malgré le conseil du grand père Icham. Son départ a pour raison, non pas de trouver la rivière Qjar, mais son inquiétude de ce qui pourrait arriver à la jeune fille qui s’était rendue dans son épicerie.   « Que va-t-il lui arriver ? » réagit-il aux explications du père Icham sur le sort des personnes qui ont tenté d’y aller.
Lecteur, tu comprends que Tomek s’est épris de cette fille. Il va faire ce voyage malgré les risques. Que va-t-il lui arriver ? Quelles sont les différentes étapes de son aventure ? Rencontrera-t-il la jeune fille ? Et cette étrange rivière,  existe-t-il réellement ?
J’ai traversé, moi aussi, La Forêt de l’Oubli et j’ai oublié l’invraisemblable de l’histoire. Paradoxalement, celle-ci me rappelle la littérature maghrébine d’expression française où le  voyage initiatique, le personnage du conteur, la magie, la source …sont des thématiques récurrentes.
                                                                                                          J’ai bien aimé

lundi 28 novembre 2011

La ballade de Cornebique




   Personne ne veut être à ta place, pauvre Cornebique. Tu es condamné à quitter ta communauté. L’heure de l’exil a sonné pour toi puisque  celle que tu aimes épouse ton meilleur ami.
Sur la voie de l’exil, Cornebique récupère un paquet que transporte une cigogne (Margie), c’est un loir, un petit loir que contient ce paquet. Une lettre aussi : une deuxième condamnation(le verdict est tombé du ciel).Cornebique doit assurer la survie de l’espèce. Il ne doit pas seulement protéger le petit loir Pié( affaire difficile) mais aussi libérer la loirotte des mains des Fouines, ces bêtes connues pour leur saleté et leur méchanceté (mission impossible).
 Lecteur, coupez votre souffle. L’épopée de notre héros commence. Je ne vais pas vous raconter tous ses exploits, il a prouvé qu’il est un vrai personnage de roman.
De la cité idéale à l’errance fatale, le bouc poursuit son voyage et multiplie les rencontres avec des ennemis mais aussi des amis ; partout où il passe il sait faire preuve d’intelligence et de courage.
Il est chassé par les fouines, il court sans arrêt d’une contrée à l’autre et bataille fort pour continuer mais hélas, le petit loir est enlevé par les Griffues. Le lecteur s’énerve et décide de finir l’histoire malgré la lourdeur de ses paupières.  Le premier acte de l’épopée cornebiquienne est terminé. Pas mal : courage et noblesse à retenir, il a bataillé jusqu’au bout et le spectacle est une réussite.
Deuxième acte : entrée en scène  d’un coq sénile (docteur Lem)  et rencontre avec Cornebique. L’introduction de ce personnage arrive à temps. Avec le bouc, le lecteur a atteint une certaine satisfaction et l’allongement d’autres épisodes /autres exploits  du même personnage aurait galvaudé le travail romanesque salué jusqu’à présent (personnellement, je me serais ennuyé)
Que va apporter  ce vieux gallinacé ? Est-il capable de nous surprendre ? Il affirme à Cornebique : «  il faut aller le chercher, ton petit Piou, là. Et la petiote aussi.  On  ne va  quand même pas les laisser aux griffes de ces péteuses… »
Est-ce que le coq et le bouc vont-ils réussir à entrer dans la cité de sGriffues et libérer les deux petits loirs ?
Lecteurs, je vous laisse découvrir, mais seulement je vous assure d’une chose : Le docteur Lem ne va pas seulement  vous annoncer le jour  ainsi qu’à Cornebique , il va aussi vous emmener dans un voyage humoristique dont je ne suis toujours pas revenu…

samedi 8 octobre 2011

L'enfant Océan

Ciel merci! le petit est toujours vivant. Les récits qui  composent cette histoire laissent le lecteur sans voix à l'idée du pire, d'une chute macabre...Mais cette fin, on s'y attendait un peu, n'est-ce pas?
L'auteur a donné la parole à tous  ses personnages, chacun fait avancer le récit. On a l'impression qu'on regarde une émission relatant les moments qui précèdent la mort d'une personne ou sa disparition. Ici, le lecteur est soulagé. On croyait que le petit a mal compris et s'est trompé sur l'intention de ses parents...(les chats, eux, ne sont pas des êtres vivants ? Ne méritent-ils pas la vie? un autre débat) mais il ne se trompe jamais ce petit. L'appel de l'océan est plus fort, et le petit n'est pas faible pour ne pas entraîner ses frères qui l'aiment. C'est vrai qu'il leur a menti  mais quelque fois le mensonge est nécessaire parce que c'est une création. Je plaisante, je suis sérieux...
Je suis content qu'il soit libre comme le vent sur l'infini océanique ce petit Poucet. A bord du bateau sage, vers le couchant, il poursuit la lumière du soleil .Dans l'avenir, il élira domicile à la maison blanche,celle, non pas des Etats Unis d'Amérique, mais d'un autre monde,un monde où les hommes sont de vrais humains et ne sont pas des Gilles Faivre,un monde où la violence laisse place à la douceur et la compréhension.
C'est vrai que la fin de l'histoire plaide en faveur des parents et éclipse partiellement leur image sombre du début mais...oui ils sont...Moi je garde cette image.